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Boers et Canadiens français : même combat!

 


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Blancs et Noirs : séparés comme l'eau et l'huile

Les Africains et les Européens appartiennent à deux mondes différents. Quand ils se trouvent sur un même territoire, ils se séparent. Jean-Pierre Chrétien, historien de gauche, le reconnaît ci-dessous. Précisons que le réel ethnique ou racial existe encore en 2023. «Léopoldville vers 1950 La capitale de la colonie belge du Congo [devenue Kinshasa, NDLR] est un excellent exemple de ce que fut la société coloniale, marquée par la division entre les citoyens (européens) et les indigènes, au statut de sujets. Sur ce site créé de toutes pièces à la fin du XIXe siècle, la ségrégation spatiale s'exprime plus fortement que dans des cités plus anciennes, comme Dakar. Mais la logique est représentative de celle de toutes les villes coloniales: le centre européen est distinct des quartiers indigènes, séparés par un no man's land au nom de la sécurité et de l'hygiène.» Source: Chrétien, Jean-Pierre. 2022. «Léopoldville vers 1950», L'Histoire , juillet. Récupéré de  https://www.lhis

La guerre des Boers et le pacifisme québécois

  La province de Québec fait barrage à ce monde de 1899 gagné par la fièvre impérialiste (Siegfried, 1906). Société globale , autoréférente, elle semble aux uns un « pays d’avant-garde dans la conquête des libertés canadiennes (Groulx, 1952, p. 131) ». Elle paraît isolationniste aux autres qui inventent une « tradition antimilitariste (Mongeau, 1993, p. 83-84) » ou qui forgent un peu plus sa réputation de peuple pacifique, voire de pacifiste (Robitaille, 2003, p. 56). Pour le chroniqueur Gilles Proulx, les Canadiens français s’affirment comme non-violents à partir de la guerre des Boers. L'échec des patriotes en 1837-1838 leur interdit le recours aux armes. Ils se mettent sous la protection de la Grande-Bretagne, puis des États-Unis. Ils en aiment le confort. Or, le pacifisme a un coût. Il réduirait encore de nos jours les Québécois à la « puérilité », au refus d'une pleine souveraineté : [L]e Canadien français « cliché » de la fin du XIX e siècle, bon catholique et soumis

Grandeurs et misères de la colonisation

L'arrivée des Européens a débarrassé les Africains de la lèpre, de la rougeole, de la trypanosomiase, dite «maladie du sommeil», du choléra, de la variole, de la fièvre typhoïde et de la fièvre jaune. Rappelons que l'alimentation de base en Afrique (maïs, haricots, patates douces, manioc) est venue du commerce européen avec l'Amérique. Mais, «l'enfer étant pavé de bonnes intentions», les missionnaires, les religieuses soignantes, les médecins et les infirmières coloniaux ont aussi provoqué un cataclysme démographique. Source: Lugan, Bernard. 2016. «État des lieux de la démographie africaine», L'Afrique Réelle , no 78 (juin), page 7.