Mise en minorité démographique : un Sud-Africain blanc tire la sonnette d'alarme

Un membre de l'élite afrikaner (ou boer) s'étonne que les Européens et les Nord-Américains acceptent sans broncher de devenir minoritaires chez eux. L'écrivain et producteur de films Ernst Roets est directeur général adjoint d'AfriForum, une influente organisation non gouvernementale d'Afrique du Sud. Le quotidien hongrois 𝘔𝘢𝘨𝘺𝘢𝘳 𝘕𝘦𝘮𝘻𝘦𝘵 a publié l'entrevue de l'homme de 38 ans le 19 mai 2023.

Soulignons que les Sud-Africains blancs vivent le drame de «l'infériorité numérique» partout sur leur territoire. Depuis 1994, ils se replient dans l’ancienne province du Cap où ils s'allient aux Coloureds de langue afrikaans.

Le professeur montréalais Michel Brunet (1917-1985) a noté que trois règles comptent en histoire: le nombre, le nombre et le nombre. Les Canadiens français du Québec doivent donc cesser de livrer leur pays - la vallée du fleuve Saint-Laurent - à des étrangers.

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Les Africains et les Européens appartiennent à deux mondes différents. Quand ils se trouvent sur un même territoire, ils se séparent. Jean-Pierre Chrétien, historien de gauche, le reconnaît ci-dessous. Précisons que le réel ethnique ou racial existe encore en 2023. «Léopoldville vers 1950 La capitale de la colonie belge du Congo [devenue Kinshasa, NDLR] est un excellent exemple de ce que fut la société coloniale, marquée par la division entre les citoyens (européens) et les indigènes, au statut de sujets. Sur ce site créé de toutes pièces à la fin du XIXe siècle, la ségrégation spatiale s'exprime plus fortement que dans des cités plus anciennes, comme Dakar. Mais la logique est représentative de celle de toutes les villes coloniales: le centre européen est distinct des quartiers indigènes, séparés par un no man's land au nom de la sécurité et de l'hygiène.» Source: Chrétien, Jean-Pierre. 2022. «Léopoldville vers 1950», L'Histoire , juillet. Récupéré de https://www.lhis

Grandeurs et misères de la colonisation

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